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UNPI Val de Loire
Tours - Blois - Orléans
Chambre Syndicale de la Propriété Immobilière
Val-de-Loire

Interview : annulation des loyers commerciaux du mois de novembre en contrepartie d'un crédit d'impôt de 50% pour les bailleurs

Interview du Président de l'UNPI Val de Loire dans 20 Minutes du 17/11/2020 sur l'annulation des loyers commerciaux du mois de novembre en contrepartie d'un crédit d'impôt de 50% pour les bailleurs

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https://www.20minutes.fr/economie/2909767-20201117-confinement-suppression-loyers-commerces-mesure-bon-sens-pourrait-suffire

"Le jour même des annonces, l’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI) publiait un communiqué pour apporter son soutien au dispositif et appeler les bailleurs à soutenir, par ce biais, les commerçants. Huit organisations de bailleurs, assureurs et commerçants ont même cosigné ce communiqué. Si elles encouragent leurs membres à adhérer au dispositif, c’est parce qu’elles y trouvent leur intérêt, selon Dominique Grognard, président de l’UNPI Val-de-Loire : « Ce n’est pas totalement gratuit. D’abord, il y a 50 % de crédit d’impôt sur ces loyers abandonnés. Ensuite, si les commerces disparaissent, nous ne sommes pas sûrs de retrouver de nouveaux locataires dans les mois qui viennent. » Ainsi, en aidant les commerces à se maintenir en vie, les différentes parties trouvent un intérêt commun : le commerçant est soulagé d’une partie de ses charges, et le bailleur s’assure une location pour au moins quelques mois supplémentaires."

"Pour les bailleurs les plus modestes, en revanche, la donne ne sera pas la même. Beaucoup pourraient ne pas être en mesure d’abandonner les loyers. « La crise a commencé il y a déjà des mois et un certain nombre a fait des efforts pour proposer des étalements de loyers aux commerçants. Cela fait des trous dans les trésoreries. Si on prend en compte le fait que le crédit d’impôt n’arrivera sans doute qu’en mai ou juin, ils ne le pourront pas se le permettre », explique Dominique Grognard.

Pour expliquer cela, il dresse le portrait-robot du « petit bailleur » : un commerçant qui cède son bail commercial mais garde ses murs, et gagne une petite retraite. Le loyer est ce qui lui permet de vivre. Et Dominique Grognard rappelle que les impôts fonciers sont déjà tombés. Perdre la moitié d’un loyer est donc quasiment exclu : « En cas de crise, le propriétaire se retrouve dans une situation très tendue. »"