Depuis le lundi 20 avril, le service de télédéclaration des revenus est ouvert. Vous pouvez donc d'ores et déjà déclarer vos revenus de l'année 2019. Dans le contexte actuel, le gouvernement a repoussé la date limite de dépôt par département :
En ce qui concerne les revenus fonciers, vous êtes nombreux à vous demander chaque année quel est le régime à choisir en fonction de votre situation. Vous avez le choix entre 2 régimes d’imposition : le régime réel ou le régime micro-foncier
Si vos revenus locatifs sont supérieurs à 15 000 € par an, vous devez obligatoirement choisir le régime réel. Mais que faire quand vous ne dépassez pas ce seuil ? Tout dépend du montant de vos charges déductibles.
L’avantage du régime réel réside dans le fait de pouvoir déduire les charges des revenus fonciers. Il est donc d’autant plus intéressant que vos charges sont importantes.
Les charges déductibles
Les charges déductibles des revenus fonciers sont les suivantes :
Avec le régime micro-foncier, seulement 70% de vos revenus fonciers bruts (c’est à dire les loyers) sont soumis à l’impôt sur le revenu. L’objectif de ce régime est de simplifier la déclaration d’impôts : les charges sont évaluées forfaitairement à 30% des revenus bruts. Vous ne pouvez donc pas déduire les charges réelles.
Un propriétaire bailleur, Monsieur Y, a des revenus fonciers s'élevant à 45 000 € en 2019. Ses charges déductibles sont de 9 000 €. Dans sa situation, le régime micro-foncier est plus intéressant car il va pouvoir bénficier d'un abattement fofaitaire de 30% (13 500€). Ses revenus fonciers soumis à l'impôt seront donc de 31 500 € (45 000 - 13 500).
Avec le régime réel, Monsieur Y aurait déduit ses charges déductibles de ses revenus fonciers bruts. Un montant de 34 000 € (45 000 - 9 000) aurait donc été soumis à l'impôt.